dimanche 1 janvier 2012

      Les avantages de la science-fiction

     Nous avons bien réfléchi sur la littérature, plus précisément sur la science-fiction, à travers l’exemple des Fourmis tome 1 de Bernard Werber. Nous avons acquis, à travers notre recherche et réflexion, de nombreuses connaissances sur la science-fiction. C’est d’ailleurs le but du T.P.E, de l’école et peut-être même de la vie. Bon, trêve de réflexion philosophique, concentrons nous sur le sujet principal de notre article : les avantages de la science-fiction.
    Nous avons appris le principal avantage de la littérature en elle-même : divertir et instruire dans le même temps. La science-fiction, qui est un genre de la littérature, répond à cet objectif. Quoi de plus exaltant pour le lecteur que des vaisseaux spatiaux, des extraterrestres, des mondes inexplorés ? En fait, un imaginaire charmeur qui se base sur le futur, notion qui de tout temps a fait fantasmer l’Homme. Ce divertissement n’est pas gratuit, loin de là. Comme toute littérature, la science-fiction nous amène petit à petit vers le chemin de la réflexion. Des éléments choquent, surprennent le lecteur. Inévitablement, il va se poser la question du pourquoi. Et là, la pensée intellectuelle du lecteur va se mettre en marche.
  Focalisons nous sur les Fourmis. Quand nous lisons ce roman de science-fiction, nous nous demandons premièrement pourquoi l’écrivain à décidé d’intercaler et de mettre sur le même plan les intrigues du héros humain, Jonathan et du héros fourmi, 327ème mâle. A travers cela, nous voyons que l’auteur a voulu faire un parallèle clair entre l’Homme et l’animal, la fourmi. L’Homme, incarné par Jonathan et ses proches, ne sait pas où il va, il se perd : Jonathan n’a pas de travail, n’exprime pas beaucoup d’enthousiasme pour en retrouver un et il a beaucoup d’incertitudes. Quant à 327ème mâle et sa fourmilière, c’est tout l’inverse. Il avance seul ou avec les autres, jamais pour lui-même, afin que la fourmilière se développe et soit plus forte. C’est son seul objectif, c’est pourquoi il n’a que des certitudes et sais toujours ce qu’il doit faire et à quel moment. Ainsi, Bernard Werber demande peut-être aux Hommes de se remettre en question. L’Homme orgueilleux, se croyant supérieur à toute autre forme d’existence est ici placé en opposition face à l’animal. Et à votre avis qui triomphe ? C’est l’outsider qui remporte la victoire, la Fourmi. En effet, les Hommes sont dans le doute, essuient des échecs dont ils n’arrivent à se relever. Puis des personnes disparaissent, meurent, ils sont désarmés face à la vie, qui amène malgré elle la mort. Les fourmis, elles, malgré leur taille de lilliputien, avancent. Les morts de congénères sont toutes surmontées car la force collective est toujours la plus puissante. En somme, nous pouvons dire que Werber nous délivre un appel à la modestie ainsi qu’à la solidarité.
   Les romans de science-fiction portent également le nom de « romans d’anticipation ». Il permettent effectivement d’anticiper l’avenir, au regard de ce qui se fait au présent, de la politique actuelle et des erreurs qui sont commises de nos jours ou dont des signes précurseurs apparaissent. Ils sont souvent une exagération des vices et défauts de nos sociétés, dans le but de faire réagir le lecteur, même de le faire lutter contre cela. Les Fourmis pourrait donc être un roman qui préviendrait les Hommes face aux conséquences désastreuses que pourrait avoir leur individualisme. Cet ouvrage serait donc un appel à la solidarité.
   La citation qui, selon moi, résume de manière efficace ce que veut exprimer cet article, la littérature en général, nous provient de Thomas de Quincey, écrivain britannique du XIXème siècle : « Il y a tout d'abord la littérature de la connaissance, et secondement, la littérature de la puissance. La fonction de la première est d'enseigner ; la fonction de la seconde est d'émouvoir ».

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